Les oubliées de la planète
Dernière mise à jour : 7 juil. 2022
Dans un monde où le pouvoir d'achat fait de plus en plus défaut, les mères de famille vivant dans des villages reculés de la civilisation sont les oubliées de la planète.

Elles vivent à plusieurs kilomètres des zones urbaines, dans des conditions moyenâgeuses et avec très peu de moyens pour subsister à leurs besoins ou pour éduquer leurs enfants. Ce sont toutes ces mères paysannes, du Maroc ou d’ailleurs, qui gardent espoir dans la solidarité pour améliorer leur quotidien. Ce qui les sauve, c’est la solidarité locale, celles des voisins et, surtout, des voisines avec qui elles passent le plus clair de leur temps pour partager des moments d’échanges.
C’est le troc qui leur permet de subsister et de maintenir leur dignité familiale.
C’est aussi l’échange et le troc, de légumes contre volaille ou encore de sucre contre le sel, qui leur permettent de subsister et de maintenir leur dignité familiale. Imaginez des femmes qui mettent des semaines à rassembler l’équivalent de 10 euros pour espérer créer une activité de subsistance. C’est le cas des quatre entrepreneuses du Douar Ait Abbou, au sud d’Agadir, accompagnées par l’association « Colibris sans frontières » et dont l’activité a tout de même été lancée avec des bouts de ficelles en cette année 2022, en espérant qu’elle puisse récolter assez de dons ou de subventions pour se maintenir et se développer.
Faire de ces femmes analphabètes des entrepreneuses est un défi de taille mais qui relève du domaine du possible. C’est tout le pari de Colibris sans frontières car il n’y a pas d’autre issue pour ces oubliées de la planète. Puis, aider ces femmes coupées du monde urbain c’est aussi aider à l’éducation de leurs enfants et à la préparation d’une génération qui reste à soutenir. Merci à toutes et à tous pour vos dons, votre adhésion et pour vos encouragements.